• De Pierre Marsal


    (Je voudrais citer) le récent ouvrage de mon confrère Heinz Wismann, qui est probablement une des personnes les plus remarquables que j’ai eu la chance de rencontrer dans mon existence (je peux les compter sur les doigts de mes mains, toutes catégories confondues : scientifiques, chefs d’entreprise, hauts fonctionnaires, et même ministres ou simples citoyens). Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je l’évoque. Il est tout autant philosophe que philologue ou épistémologue. Je vous le cite car vous êtes des germanistes avertis et qu’une partie de ce qu’il développe est certainement davantage compréhensible par des familiers de cette langue. Ce qui n’est pas mon cas. Malgré mon handicap j’y ai appris des choses intéressantes par exemple sur l’incidence dans le comportement social du placement du verbe en fin de phrase, sur la spécificité des universités allemandes par rapport aux françaises, sur le décryptage de mai 68. etc. En tout cas c’est un ouvrage qui me semble destiné à faciliter la connaissance mutuelle entre peuples. Mais il y a de nombreux passages où il faut sérieusement s’accrocher (à lire et relire) et avoir une connaissance littéraire et philo solide. Il m’a dit avoir fait exprès !  

    Heinz Wismann, Penser entre les langues, Albin Michel, sept-2012, 320 p.

     


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