• Pour la réouverture des lieux de culture

    par Benoît DELCOURT

    16 décembre 2020

     

    Le problème des restaurants et des bars, c’est qu’il est pratiquement impossible de vérifier que les règles de sécurité (les fameux gestes barrière) y sont appliqués. Une bonne partie de la population ne croit pas à l’efficacité de ces gestes, pourtant démontrée dans les pays asiatiques. Et de plus manger et boire avec un masque est impossible.

    Mais tel n’est pas le cas des théâtres et cinémas. Leur réouverture, en dehors des heures de couvre-feux, nécessiterait une distanciation raisonnable : une rangée de fauteuils sur deux vide, deux mètres entre les groupes familiaux et masque pour tout le monde. Ces mesures sont très faciles à vérifier: il suffit d’une seule vérification pendant le spectacle. En cas de manquement aux règles, c’est la fermeture administrative, ce qui encouragera les directeurs d’établissement à y regarder de très près. Pour ce qui est des musées, la sécurité pourrait être assurée par le gardien présent dans chaque salle.

    Je fais partie d’un groupe religieux qui se réunit une fois par semaine. Je peux certifier que les règles y sont scrupuleusement appliquées, et qu’il y a une surveillance permanente. Alors pourquoi ce qui est permis aux cultes serait-il interdit à la culture ?

    Messieurs mesdames du gouvernement, réouvrez ces lieux de culture, dépêchez vous, Noël approche, et cela profitera aussi bien aux acteurs de ces lieux, qu’aux spectateurs !.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Pierre M.
    Jeudi 17 Décembre 2020 à 00:21

    Sages propos. Qui évidemment ne seront pas entendus.

    Pourquoi favoriser le cultuel et laisser choir le culturel ? Alors que leurs conditions d’exercice sont très semblables. Est-ce un signe des temps ?

     

    Cette distinction est à la fois ridicule et incohérente.

    Ridicule comme le fut la précédente jauge d’un maximum de trente personnes dans un lieu de culte quelle que fut la dimension du lieu.

     

    Et surtout incohérente : plus que l’arbitraire, qui peut parfois se justifier dans des circonstances exceptionnelles, l’incohérence des décisions est la marque d’un pouvoir – quel qu’il soit -- incompétent. Et quand l’incompétence est en place au plus haut niveau d’un Etat, la chose est grave. Comment s’étonner alors que celui-ci soit incapable d’inspirer confiance en une époque critique où seule cette confiance peut souder un peuple.

    On interdit tout ou bien on permet tout.

     

    Il y aurait peut-être une solution : organiser toutes les manifestations du spectacle vivant (toutes y compris french cancan et strip-tease) dans les églises, mosquées, temples, pagodes… ! Au point où l’on en est.

     

     

     

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